LE JEÛNE BAHA’I Rendre grâce à Bahá’u’lláh
Article publié le Mercredi 7 mars 2007.
Depuis le 2 mars, les Mauriciens de foi Baha’ie sont en période de jeûne. Celui-ci durera jusqu’au 20 mars. Dans son livre sacré, le prophète fondateur de la foi Baha’ie, Bahá’u’lláh, explique le jeûne en ces termes : “Toutes les fois que Mes Lois apparaissent tel le soleil dans le ciel de Ma Parole, elles doivent être fidèlement obéies de tous. (…) Tout ce que commande le BIEN-AIMé est, par là même, bien aimé.” Le jeûne est obligatoire dès le commencement de la maturité. “C’est un ordre de Dieu, votre Seigneur et le Seigneur de vos pères. Abstenez-vous de manger et de boire, du lever au coucher du soleil, prenez garde que le désir ne vous prive de cette grâce désignée dans le Livre”, lit-on dans le texte. Le jeûne est obligatoire pour tout le monde, sauf pour les voyageurs, ceux qui ont plus de 70 ans ou moins de 15 ans, les malades, les indisposés, les femmes enceintes et les nourrices. La fin de la période de jeûne est marquée par Naw-Rúz, la fête de clôture. Le Naw-Rúz est le Nouvel An Baha’i. Il n’y a pas de modèle uniforme pour la célébration du Naw-Rúz. “Nos amis se réunissent au soir du 20 mars dans leur localité. Comme pour toutes les activités baha’ies, on débute la rencontre par une partie de dévotion qui consiste en la lecture de prières, des écrits sacrés et de chants”, explique Salvana Dholah, secrétaire du Conseil national Baha’i. Après les prières, un dîner en commun est organisé. Les enfants et les plus jeunes prennent ensuite le relais avec des chants. Le 21 mars est jour férié pour les adeptes du Baha’i. Ils se réunissent dans un endroit spécifique et, très souvent, c’est la mer. Si le Naw-Rúz est le premier jour du calendrier baha’i, il existe huit autres jours fériés durant l’année. Il faut aussi savoir que le calendrier baha’i est constitué de 19 mois de 19 jours chacun (plus les jours intercalaires dont quatre en temps normal et cinq pour les années bissextiles, afin de correspondre au calendrier solaire). La signification du jeûne est expliquée en ces termes : “C’est essentiellement une période de méditation et de prière, de récupération spirituelle pendant laquelle le croyant doit s’efforcer de faire les rajustements nécessaires dans sa vie intérieure, de rafraîchir et de revivifier les forces spirituelles latentes de son âme. Sa signification et son but sont de ce fait fondamentalement spirituels en caractère ; le jeûne est symbolique et un rappel à l’abstinence des désirs personnels et charnels.” La communauté baha’ie à Maurice compte quelque 7 000 fidèles et entre 600 à 700 fidèles à Rodrigues. Elle possède également un centre administratif national à Port-Louis, l’Institut baha’i à Belle-Rose et quatre centres régionaux à Curepipe, à Beau-Bassin, à Rivière-du-Rempart et à Vacoas.
Article publié le Mercredi 7 mars 2007.
Depuis le 2 mars, les Mauriciens de foi Baha’ie sont en période de jeûne. Celui-ci durera jusqu’au 20 mars. Dans son livre sacré, le prophète fondateur de la foi Baha’ie, Bahá’u’lláh, explique le jeûne en ces termes : “Toutes les fois que Mes Lois apparaissent tel le soleil dans le ciel de Ma Parole, elles doivent être fidèlement obéies de tous. (…) Tout ce que commande le BIEN-AIMé est, par là même, bien aimé.” Le jeûne est obligatoire dès le commencement de la maturité. “C’est un ordre de Dieu, votre Seigneur et le Seigneur de vos pères. Abstenez-vous de manger et de boire, du lever au coucher du soleil, prenez garde que le désir ne vous prive de cette grâce désignée dans le Livre”, lit-on dans le texte. Le jeûne est obligatoire pour tout le monde, sauf pour les voyageurs, ceux qui ont plus de 70 ans ou moins de 15 ans, les malades, les indisposés, les femmes enceintes et les nourrices. La fin de la période de jeûne est marquée par Naw-Rúz, la fête de clôture. Le Naw-Rúz est le Nouvel An Baha’i. Il n’y a pas de modèle uniforme pour la célébration du Naw-Rúz. “Nos amis se réunissent au soir du 20 mars dans leur localité. Comme pour toutes les activités baha’ies, on débute la rencontre par une partie de dévotion qui consiste en la lecture de prières, des écrits sacrés et de chants”, explique Salvana Dholah, secrétaire du Conseil national Baha’i. Après les prières, un dîner en commun est organisé. Les enfants et les plus jeunes prennent ensuite le relais avec des chants. Le 21 mars est jour férié pour les adeptes du Baha’i. Ils se réunissent dans un endroit spécifique et, très souvent, c’est la mer. Si le Naw-Rúz est le premier jour du calendrier baha’i, il existe huit autres jours fériés durant l’année. Il faut aussi savoir que le calendrier baha’i est constitué de 19 mois de 19 jours chacun (plus les jours intercalaires dont quatre en temps normal et cinq pour les années bissextiles, afin de correspondre au calendrier solaire). La signification du jeûne est expliquée en ces termes : “C’est essentiellement une période de méditation et de prière, de récupération spirituelle pendant laquelle le croyant doit s’efforcer de faire les rajustements nécessaires dans sa vie intérieure, de rafraîchir et de revivifier les forces spirituelles latentes de son âme. Sa signification et son but sont de ce fait fondamentalement spirituels en caractère ; le jeûne est symbolique et un rappel à l’abstinence des désirs personnels et charnels.” La communauté baha’ie à Maurice compte quelque 7 000 fidèles et entre 600 à 700 fidèles à Rodrigues. Elle possède également un centre administratif national à Port-Louis, l’Institut baha’i à Belle-Rose et quatre centres régionaux à Curepipe, à Beau-Bassin, à Rivière-du-Rempart et à Vacoas.
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