Confirmation officielle de l’interdiction d’accès à l’enseignement supérieur pour les étudiants bahá’ís iraniens
New-York, ONU, publié le 8 mars 2007 -
La Communauté internationale bahá’íe a obtenu un document qui confirme que la République islamique d’Iran a un comportement hypocrite à l’égard des étudiants bahá’ís.
Ce document est une lettre, datée du 2 novembre 2006. Elle est adressée par la direction de l’Université Payame Noor à ses antennes régionales. Elle affirme que la politique du Gouvernement empêche d’une part l’inscription des étudiants bahá’ís et d’autre part qu’il faut expulser ceux qui seraient déjà inscrits.
« Ce courrier apporte la preuve du comportement mensonger de l’Iran au sujet des étudiants bahá’ís » déclare Mme Bani Dugal, principale représentante de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations-Unies.
Ce document est une lettre, datée du 2 novembre 2006. Elle est adressée par la direction de l’Université Payame Noor à ses antennes régionales. Elle affirme que la politique du Gouvernement empêche d’une part l’inscription des étudiants bahá’ís et d’autre part qu’il faut expulser ceux qui seraient déjà inscrits.
« Ce courrier apporte la preuve du comportement mensonger de l’Iran au sujet des étudiants bahá’ís » déclare Mme Bani Dugal, principale représentante de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations-Unies.
« Publiquement, l’Iran affirme que les portes des Universités tant publiques que privées ont été ouvertes aux étudiants bahá’ís d’Iran après 25 années d’interdiction » dit- elle encore, « Mais, comme le démontre ce document confidentiel émanant de l’Université Payame Noor, la vraie politique consiste en fait à expulser les bahá’ís dès qu’ils sont identifiés comme tels. »
En effet, la teneur de la lettre contredit directement les démentis, publiés la semaine dernière, par un porte-parole du Gouvernement iranien lors de questions posées par la Communauté internationale bahá’íe au sujet des chiffres d’étudiants bahá’ís exclus de l’université, eu égard à leur appartenance religieuse.
Selon un communiqué de l’agence de presse Reuters, daté du 28 février 2007, un porte-parole du Gouvernement iranien auprès des Nations-Unies, interrogé au sujet de grand nombre d’étudiants bahá’ís exclus, a déclaré, sous le couvert de l’anonymat, que « Personne en Iran n’a été privé d’études au motif de ses convictions religieuses »
Jusqu’à l’année 2005, tous les étudiants bahá’ís d’Iran se sont retrouvés exclus des universités de leur pays, du fait de l’indication obligatoire de son appartenance religieuse sur les formulaires d’examens d’entrée.
A la rentrée universitaire de l’année 2006/2007, suite à la pression internationale, 178 étudiants bahá’ís ont été admis dans les Universités iraniennes. Néanmoins 70 jeunes bahá’ís, au moins, ont déjà été expulsés à ce jour.
La lettre interceptée, du 2 novembre 2006, est rédigée sur du papier à en-tête du Ministère iranien des Sciences de la Recherche et de la Technologie et elle a été envoyée par l’administration centrale de l’Université Payame Noor aux directeurs des antennes régionales.
En effet, la teneur de la lettre contredit directement les démentis, publiés la semaine dernière, par un porte-parole du Gouvernement iranien lors de questions posées par la Communauté internationale bahá’íe au sujet des chiffres d’étudiants bahá’ís exclus de l’université, eu égard à leur appartenance religieuse.
Selon un communiqué de l’agence de presse Reuters, daté du 28 février 2007, un porte-parole du Gouvernement iranien auprès des Nations-Unies, interrogé au sujet de grand nombre d’étudiants bahá’ís exclus, a déclaré, sous le couvert de l’anonymat, que « Personne en Iran n’a été privé d’études au motif de ses convictions religieuses »
Jusqu’à l’année 2005, tous les étudiants bahá’ís d’Iran se sont retrouvés exclus des universités de leur pays, du fait de l’indication obligatoire de son appartenance religieuse sur les formulaires d’examens d’entrée.
A la rentrée universitaire de l’année 2006/2007, suite à la pression internationale, 178 étudiants bahá’ís ont été admis dans les Universités iraniennes. Néanmoins 70 jeunes bahá’ís, au moins, ont déjà été expulsés à ce jour.
La lettre interceptée, du 2 novembre 2006, est rédigée sur du papier à en-tête du Ministère iranien des Sciences de la Recherche et de la Technologie et elle a été envoyée par l’administration centrale de l’Université Payame Noor aux directeurs des antennes régionales.
Ce document contient notamment cette mention : « Considérant la décision du Conseil Culturel révolutionnaire et les instructions du Ministère de l’Information et de l’administration centrale de l’Université Payame Noor, les bahá’ís ne peuvent pas être inscrits à l’Université ou dans des établissements d’enseignement supérieurs. »
« En conséquence, dans de tels cas, l’inscription doit être strictement évitée, et les étudiants déjà inscrits doivent alors être expulsés. »
Selon son site, l’Université Payame Noor est la plus grande université en terme de nombre d’étudiants et de matières enseignées en Iran. Elle accueille près de 467 000 étudiants, inscrits dans pas moins de 74 formations et répartis dans 257 centres d’étude à travers tout le pays.
A ce stade de l’année universitaire, au moins 30 étudiants bahá’ís ont déjà été expulsés de l’Université Payame Noor.
« En conséquence, dans de tels cas, l’inscription doit être strictement évitée, et les étudiants déjà inscrits doivent alors être expulsés. »
Selon son site, l’Université Payame Noor est la plus grande université en terme de nombre d’étudiants et de matières enseignées en Iran. Elle accueille près de 467 000 étudiants, inscrits dans pas moins de 74 formations et répartis dans 257 centres d’étude à travers tout le pays.
A ce stade de l’année universitaire, au moins 30 étudiants bahá’ís ont déjà été expulsés de l’Université Payame Noor.
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